« C'est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : « Ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j'ai toute la thune, parce que c'est moi le boss. On se casse. »,« Alors quand Adèle Haenel s'est levée, c'était le sacrilège en marche. Votre amour du plus fort est morbide.Connectez-vous pour retrouver vos favoris sur tous vos écrans et profiter d'une expérience personnalisée.Lio : "J'ai pris la parole pour Marie Trintignant et la ...Carte Blanche - "Sauvons le Clitoris Planétaire" : ...Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter.En cliquant sur « je m’abonne », j’accepte que les données recueillies par Radio France soient destinées à l’envoi par courrier électronique de contenus et d'informations relatifs aux programmes. Vous avez le pouvoir et l’arrogance qui va avec.Mais on ne restera pas assises sans rien dire. On se lève et on se casse. « Ils savent que si Portrait de la jeune fille en feu ne reçoit aucun des grands prix de la fin, c'est uniquement parce qu'Adèle Haenel a parlé et qu'il s'agit de bien faire comprendre aux victimes […] qu'elles feraient bien de réfléchir avant de rompre la loi du silence ».« Les uns les autres savent qu'en tant qu'employés de l'industrie du cinéma, s'ils veulent bosser demain, ils doivent se taire […] Ça, c'est le spectacle des César ». On gueule. On se lève et on se casse ».« La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, poursuit-elle, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant ». La chronique de Thomas VDB - (6 Mars 2020 - Noémie Lvovsky) "Juste une mise au point sur la cérémonie des césar avec une ambiance quelque peu bizarre". La plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie - Adèle Haenel quand elle descend les escaliers pour sortir et qu’elle vous applaudit et désormais on sait comment ça marche, quelqu’un qui se casse et vous dit merde. On vous emmerde.” C’est une colère immense qu’on lit dans les mots utilisés par Virginie Despentes dans sa tribune publiée sur le site de Libération et intitulée “Désormais on se lève et on se barre”. Mais si le violeur est un puissant : respect et solidarité », relève-t-elle, fustigeant le silence des participants à la cérémonie, dans l'assistance comme sur scène, ce même silence imposé dans le milieu du cinéma.« Ne jamais parler en public de ce qui se passe pendant les castings ni pendant les prépas ni sur les tournages ni pendant les promos. » Et une conclusion tout aussi choc, à l’attention des « puissants », maintes fois relevée et saluée sur Twitter : « Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. 9 femmes sur 10 ont subi une pression de leur partenaire pour avoir un rapport sexuel. Je donne 80% de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. Je donne 80% de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. On gueule. Ça fait partie du territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la terreur vous ne voyez pas où est le problème. Le_Figaro Flamboyante ? Une employée récidiviste, qui ne se force pas à sourire quand on l'éclabousse en public, qui ne se force pas à applaudir au spectacle de sa propre humiliation […] Adèle se lève et elle se casse. On se lève et on se casse. C'est la seule réponse possible à vos politiques quand ça ne va pas, quand ça va trop loin, on se lève, on se casse et on gueule et on vous insulte. On se lève. La seule réponse possible, selon Despentes : « Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d'en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule », assène-t-elle.« Nous n'avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. « Il n'y a rien de surprenant à ce que l'Académie des césars élise Roman Polanski meilleur réalisateur […]. A la guerrière. La romancière Virginie Despentes a signé dans Libération une tribune commentant le départ d'Adèle Haenel, après le César du meilleur réalisateur décerné à Polanski.Le texte de Virginie Despentes s'intitule : "Désormais, on se lève et on se barre". C’est votre politique : exiger le silence des victimes. On se casse. On se lève et on se casse en poney shetland ! Faites vos conneries entre vous. Les corps qui se taisent, qui ne racontent pas l’histoire de leur point de vue. Votre jouissance morbide, avant tout. «On se lève et on se casse» : la réponse flamboyante de.Dans une tribune publiée le 29 février dans Libération.C’est elle, «la plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie» que salue précisément Virginie Despentes dans sa tribune : «Adèle Haenel quand elle descend les escaliers pour sortir et qu’elle vous applaudit et désormais on sait comment ça marche, quelqu’un qui se casse et vous dit merde. C’est terminé. «On se lève et on se casse.» Ces mots, martelés par Virginie Despentes au lendemain des César, résonnent comme une réponse, un slogan, un appel à la résistance. (...) Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève. 8 MARS : ON SE LÈVE ET ON SE CASSE DANS LA RUE ! Je donne 80 % de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. C’est terminé. On se lève et on se casse ». Quand tout le monde s'embrouille, Thomas VDB est tendu. Votre monde est dégueulasse. Alors tout le monde se tait, tout le monde sourit. Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles.».Avant de finir par une déclaration de guerre adressée aux «puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets» : «La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. Le public on s’en fout.