Le développement de centrales au fioul, au gaz ou au charbon étant impensable, seuls les barrages (15 %) pourront y répondre.Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail !La vérification e-mail a échoué, veuillez réessayer.Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail.La France des villages engloutis – Ces villages français sacrifiés sur l’autel de l’électricité (Le Point),La France des villages engloutis (AC presse),« La France des villages engloutis » sous les eaux des barrages, pour le progrès (Le Monde). Choisir la première pour une projection publique.Titre : La construction du barrage de Vassivière.Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.Rechercher dans les reportages de Télé Millevaches. Ces “petites gens” qui ont vu disparaître leurs maisons, leurs terres, leurs vies d’avant lors de la construction, puis de la mise en eau de gigantesques barrages.Il n’y avait pas de médiation, d’accompagnement. Ces lieux ont retrouvé plus tard une vie nouvelle grâce au tourisme. Mais que faire après ? Selon l’auteur, le solaire et l’éolien (3 %) ne pourront compenser la demande. Il faut ajouter, à Tignes comme ailleurs, les méthodes de rachat de terres et des maisons à l’amiable dans un premier temps, puis par expropriation ensuite. Le transfert des morts a également été vécu de façon très douloureuse. Celle-ci se transformant rapidement sous la double poussée d’un besoin accru d’électricité et de la nécessité d’une indépendance énergétique. Créés dans la majorité des cas pour répondre à d’importants besoins en électricité, mais aussi pour éviter des inondations (lac du Der) ou alimenter des villes en eau potable (lac de Lavalette), ils sont laissés à leur plus haut niveau pen…

Près de 500 personnes vivaient aux Salles-sur-Verdon et 225 à Champaubert-aux-Bois (villages engloutis en 1974),Beaucoup a été perdu.

Autant d’histoires longtemps occultées et que révèle le journaliste Gérard Guérit, à la faveur d’un livre, La France des villages engloutis*, richement illustré. Si la grande histoire a retenu le gigantisme et les prouesses techniques réalisées, elle a souvent occulté les drames humains générés par la plupart de ces projets: disparition de vallées, de villages, de routes,etc. Le haut fond situé derrière le pont de l’île de Vassivière a rapporté pas mal de perches lors de notre dernier séjour, il faut dire qu’on passe de 12m à 3m de fond en quelques mètres de dérive. Après avoir disparu du paysage médiatique, les barrages font leur retour dans l’actualité.

Bien que situées au-dessus du niveau des plus hautes eaux, ces propriétés sans leurs domaines n’ont plus été viables. Pour le meilleur, comme au lac du Der, en Champagne, devenu l’une des plus grandes réserves ornithologiques d’Europe alors que.Aujourd’hui, la volonté affichée est de réduire la part du nucléaire de 50 % d’ici à 2035. On n’imaginait pas les profondes mutations que ces structures, construites dans la douleur (maisons détruites, églises dynamitées, cimetières déménagés, populations exilées…), allaient entraîner.Beaucoup de villages, une fois reconstruits, sont devenus des stations balnéaires à l’image de Naussac (Lozère). Même si leurs maisons ou leurs fermes étaient épargnées, elles n’avaient plus de raison d’être, sur le plan économique, une fois amputées de leurs terres.

Il conte seulement des histoires humaines.Le Livre. Avant la Deuxième Guerre mondiale, personne ne songeait à s’opposer au « progrès ». Pourquoi Gérard Guérit, son auteur, a choisi de titrer son dernier ouvrage “La France des villages engloutis”.

Leurs propriétaires ont été expropriés. Ils ont refusé de considérer la réalité jusqu’au dernier moment.Plutôt de brutalité… jusqu’au milieu des années 1950. Là, en quelques semaines, la vie reprend ses droits dans l’ex-vallée, qui se couvre d’un manteau verdoyant. Mais cela n’avait pas de retentissement au niveau national. La génération suivante, qui n’a pas connu la vallée « avant », est plus nuancée, et beaucoup reconnaissent que la création de ces lacs a permis à des régions en dépérissement de retrouver une vitalité économique.Il aurait pu s’intituler “La nostalgie des vallées perdues” ou encore “Les eaux mortes”.

Éguzon, Salagou, Vassivière, Chambon, Sainte-Croix… Vous vous êtes probablement déjà baignés sans le savoir dans un lac de barrage ! Les habitants d’origine n’imaginaient pas un instant un possible développement touristique.