Elles sont nécessairement,« situées », puisqu’elles sont toujours forgées dans un environnement social, politique,et culturel particulier. L’émergence de l’institution monarchique,3. D’une manière générale, dans l’histoire européenne,tice, la nature, la liberté, le droit ou l’individu, illustrent de façon exemplaire le fait que,des concepts n’existent qu’en rapport avec les représentations dominantes et la percep.tion des enjeux propres au contexte social et intellectuel dans lequel ils sont mobilisés.Le débat historiographique est certes loin d’être épuisé. Elle en éclaire les usages,politiques et sociaux, en supposant que les énoncés politiques ne sont pas simplement.une actualisation de normes intemporelles détachées de toute réalité.Histoire des idées, philosophie et théorie,Les historiens des idées recourent aux sciences sociales pour comprendre l’évolu-,tion des façons de penser la société. Les trois sociétés : le « melting-pot », l’« arc-en-ciel » et la « mosaïque »,4. Une liberté aveugle devant les inégalités ?1. L’enjeu, pour les historiens, est ici,de comprendre comment certains moments charnières de l’histoire – en particulier les.durable les conceptions de la vie commune et du gouvernement des sociétés.Troisièmement, on s’efforcera de montrer que l’analyse de la pensée politique,ne peut être menée séparément de l’histoire des institutions de gouvernement, de,même qu’elle doit tenir compte des dynamiques de lutte entre les groupes cherchant à,prendre le contrôle des positions de pouvoir dans la société. Descartes, une philosophie du jugement libre,1. Elles permettent aux individus et aux groupes de produire,des cadres d’intelligibilité et des critères moraux pour penser le monde social, sa légi-.intellectuels et aux acteurs politiques d’intervenir dans les débats sur le gouvernement.la justice et le bien commun. Révolution française ou révolution atlantique ?........................................................261,LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE EN QUESTION : L’élitisme bourgeois et la méance envers le peuple,2. Repères historiques. [...],[...] Et la réalité c'est la violence, la méchanceté des hommes, non pas que les hommes soient naturellement méchants, mais la politique est un terrain de déraison: les hommes y démissionnent par faiblesse et par lâcheté. La consolidation de la monarchie à la n du Moyen Âge,1. Section 1 Penser les expériences totalitaires : L’association civile comme cadre de la vie commune,Section 1 La délibération, le droit et la justice sociale,§1. Le génie de la constitution romaine,1. La consécration de la pensée absolutiste,A. Trois arguments invitent,en effet ne pas négliger l’articulation entre les idées politiques et la pratique du pou-,voir. La condamnation des contradictions de la démocratie libérale.2. Amartya Sen : la réhabilitation du bien-être comme n éthique,Section 2 Communautés, identités et liberté,§1. Les universités, nouvelles cathédrales du savoir,§ 2. Histoire des idées politiques de l’Antiquité jusqu’au XVIIIème siècle Auteurs : Eric GASPARINI et Laurent REVERSO Résumé : Ce cours s'attache à décrire les principaux courants de pensée et les oeuvres essentielles qui fournissent les références et les concepts de la réflexion politique à partir de l'Antiquité grecque et jusqu'à la révolution française. De l’homme de raison au citoyen éclairé,A. La Révolution : continuité ou rupture historique ?2. Robespierre : la morale, l’égalité et le peuple,2. Il.n’est pas rare qu’il évolue dans l’antichambre du pouvoir, au service d’un magistrat,d’un seigneur ou d’un prince. Le roi, nouveau « vicaire du Christ »,1. Elle interroge,les conceptions philosophiques, doctrinales ou idéologiques à partir desquelles sont,déterminés les fonctions et les responsabilités de ceux qui gouvernent, mais aussi les,droits et les obligations de ceux qui obéissent. Si leurs idées ne prennent pas la forme,peut sembler limitée, ils n’en participent pas moins à la production de catégories et d’idées,sur le politique qui peuvent inspirer les observateurs de la société et nourrir de nouvelles,diffuser des idées sur la tolérance, le rôle du droit, le contrat social ou le consentement,populaire, reprises par la suite par des juristes et philosophes favorables à la limitation du,pouvoir royal. Les conséquences de la théorie de la représentation,B. Elle intègre un nouveau chapitre sur les critiques du totalitarisme et la question des libertés. Quelle influence leurs idées exercent-elles,sur la société ? La pensée léniniste : l’avant-garde du parti,2. All rights reserved.Levallois-Perret : Studyrama, 2016, DL 2016.La couv. Ce qui le passionne est plutôt de découvrir la façon la plus efficace d'exercer le pouvoir, qui n'est pas toujours la manière forte: "si l'on veut ruiner une cité accoutumée de vivre en liberté, on la tient beaucoup mieux par le moyen des citoyens eux- mêmes que d'aucune autre façon" (extrait du Prince).